La bipédie, que l’on tient habituellement pour un caractère dérivé propre à la lignée humaine, peut aussi bien être un caractère ancestral. (Pascal Picq, 2003, cité d'après Wikipédia)
Ce qui est contradictoire pour nos préjugés scientifiques, c’est de voir que Tournaï est un bipède mais qu’avec ses 7 millions d’années, il date d’avant la divergence entre homme et chimpanzé.
Où est la contradiction ? Pourquoi l’ancêtre de l’homme ne serait-il pas bipède? Parce qu’alors il serait déjà un homme ? L’homme serait son propre ancêtre ?
Il suffit d’un peu de bon sens pour admettre que c’est le cas. Il est beaucoup plus facile de s’imaginer une espèce bipède qui ne tienne plus debout et tombe sur ses quatre pattes, qu’une espèce quadrupède qui se redresserait petit à petit. Mais cette évidence est inconfortable.
Croire que l’homme descende du singe, c’était une bonne excuse pour se conduire comme un animal. Et l’homme ne s’en est pas privé. Mais les faits ont prouvé que ce n’était pas le cas. Et maintenant, les faits montrent que c’était même le contraire, que c’est le singe qui descend de l’homme. Mais la plupart de nos scientifiques cherchent désespérément un échappatoire.
Pouvoir s’imaginer que le singe descende de l’homme, c’est en effet voir le danger que ce ne soit pas la dernière fois. Qui sait si ces scientifiques qui préfèrent prendre Tournaï pour un singe ne sont pas eux-mêmes en train de descendre de l’homme. Et dans des millions d’années il sera peut-être difficile de s’imaginer que leurs ancêtres étaient des bipèdes.
Sylvain Coiplet
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